c'est un elevage de vaches laitieres (industriel pour la fabrication du parmesan!! Les pauvres betes ne sortent jamais de l'etable, c'est un supplice de les voir ladedans en plein ete... bref je passe c'est un autre debat)
Ça reste convergent. C’est terrible. En France, seules 2% des vaches laitières ne sortent pas au moins 4 mois par an, 30% sortent moins de 6 mois. Bien que cela se tienne en termes sanitaires et économiques, c’est une aberration en termes de bien-être. Il faut quand même noter que certaines vaches en stabulation sont mieux loties que certaines qui sortent, mais cela ne devrait pas être le cas, c’est sûr.
Et si je sterilise la femelle, ce n'est pas par machisme surdeveloppe (quoi que diront ceux qui me connaissent... ) mais par lachete... oui, je l'admets, je prefere la steriliser qu'avoir a:
- soit la separrer de ses petits pour les donner (je ne veux pas me retrouver avec 10 chats lol, mon budget croquette exploserait!!
- soit les massacrer (la facon iimporte peu)... donc comme dit plus haut, nous lui laisserons faire 1, voir 2 portees, puis basta...
C’est pas une question de lâcheté. (Et d’ailleurs, à ce point de la conversation, il serait peut-être utile de rappeler que tuer un animal est un acte réglementé, flanquer un coup de pelle à des chatons, c’est passible de sanctions pénales pouvant aller à la prison ferme hein)
J'adore les chiens et les chats, quand j'étais jeune dans une ferme à la campagne mes chiens et mes chats m'adoraient, je n'avais pas le droit de nourrir les chats sinon mon grand-père me donnait un coup de casquette. (…) c'était finalement très rare d'être obligé de tuer des chats car la loi du plus fort faisait son job avant.
Le problème, c’est que c’est pas plus « naturel » qu’autre chose…tous ces chats étaient là parce qu’il y a une ferme, que dans une ferme il y a des rongeurs, que ces rongeurs sont attirés par les activités humaines, surtout modernes…J’ai eu un ou deux fermiers qui ont fait l’expérience de compter les chatons et autres chats morts chez eux…entre 30 et 40 par an. Conséquence essentielle de la promiscuité, et de la surpopulation. Un tel état n’a rien de naturel. Après, on peut s’en foutre. Mais mon point de vue, c’est que si on peut l’éviter, pourquoi pas.
C'est un peu pareil pour la gestion des rats dans les villes, quand les gens se comportent civiquement ( ne pas laisser trainer de la bouffe partout) et bien il n'y a pas de prolifération et la nature fait bien son boulot. Mais sinon, on est obligé de mener des campagnes de dératisation. Et là, c'est bizarre on est souvent d'accord pour exterminer les rats...
Ben en fait non. Les rats prolifèrent systématiquement là où il y a beaucoup de vermine liée aux déchets…d’égouts, pas les poubelles. Je t’accorde, bien sûr, que les poubelles qui trainent ça les fait venir aussi. Mais c’est surtout le caca de milliers de gens qui fournit indirectement une nourriture accessible aux rats. Partout où il y a concentration de vie animale, il y a des rats. La nature ne fait pas « bien son boulot ». Contrairement à ce qui est communément cru, la plupart des villes d’une taille raisonnable sont en dératisation permanente…beaucoup ont essayé ou essayent encore de s’en passer…ce genre d’initiative fait du bruit quand elle démarre, beaucoup moins quand elle s’arrête. J’habite près d’une ville de 7000 habitants…cela a duré 6 ans. 6 années de ramassage d’ordures fréquents, d’adhésion quasi complète des habitants (on est en zone RAMSAR, ça aide), six années où les syndics comme les habitants qui se plaignaient des rats ou faisaient dératiser de manière privée étaient traités d’arriérés, de touristes, de crados…
Au bout de six ans, les plaintes étaient tellement nombreuses, il y avait tellement d’habitants qui dératisaient eux-mêmes, que la mairie a décidé de redératiser les égoûts et espaces publics. La première campagne : 20000 rats ramenés. Contre 800 par an avant l’arrêt. Deux ans après, c’était toujours plusieurs milliers par campagne.
Et j’ai pas mal de témoignages en ce sens. Pas étonnant, dès lors, que les plans de dératisation les plus communs soient de quatre fois par an dans les lieux publics, que certaines villes comme Toulouse la rendent obligatoire (après avoir essayé de l’arrêter !)…
Le problème de la dératisation, c’est que c’est comme les vaccins : c’est tellement utile, tellement efficace, que les gens oublient à quoi ça sert vraiment. Résultat : La leptospirose a atteint en 2018 son niveau de 1920 :
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/leptospirose-la-maladie-des-rats-atteint-des-niveaux-record_2788933.htmlEt c’est pas un hasard ! Alors que le ramassage des ordures est loin de son niveau de 1920…
Donc, non, les rats, c’est pas un bon exemple. Ou plutôt, si : les proliférations non naturelles causent beaucoup de problèmes, tant au niveau des humains qu’au niveau des animaux concernés.
Non je persiste et c'est toi qui a un vision faussée à géométrie variable, en clair tu fais de l'anthropomorphisme. Car tu oublies qu'il y a une grosse différence entre la stérilisation des animaux et celle des humains. Pour les humains, ce sont eux qui décident, toute la différence est là. Toute ma vision des choses est là. Si on veut comparer la stérilisation des chats et celle des humains alors on va vite dériver vers des exemples sombres comme par exemple dans la Suède des années 60-70 où on pratiquait la stérilisation à l'insu des personnes avec des directives eugénistes à grande échelle!!!
Quand je lis cela, je me dis que l’accusation d’anthropomorphisme peut également s’appliquer à toi…tu supposes d’ailleurs que la stérilisation ne serait pas le choix des animaux, alors que la maîtrise des naissance est généralement celui des humains

En fait ce que désirent les gens qui possède un chat, c'est un "chat théorique" qui ne correspond pas à la réalité.
On est bien d’accord.
Quand le petit prince de Saint-Exupéry parle d'adoption avec le renard, il ne lui propose pas de le stériliser.
En même temps, il n’y a qu’un seul renard sur l’astre concerné

Blague à part, le but de la domestication n’est pas forcément de se conformer à la vision qu’en avait St-Ex ; de plus dans l’histoire, le renard, justement, est changé par la domestication…il se conforme à la volonté humaine. Bien ou Mal ? je ne sais pas, mais ça ne va pas vraiment dans ton sens.
D'ailleurs le principe était l'inverse de chez moi où les chats étaient interdits dans la maison, là il fallait absolument faire attention en ouvrant la porte pour l'empêcher de sortir et si jamais on avait le malheur de le laisser passer car un chat qui veut sortir est finalement plutôt efficace et bien on nous regardait comme un monstre. Alors que de mon côté je trouvais plutôt monstrueux de sentir l'odeur du chat dans toute la maison alors que ces mêmes personnes se moquaient des odeurs de la ferme...
C’est- clairement aussi idiot, on est d’accord.
Malheureusement non. Ces raisonnements qui lient la qualité du “produit viande” avec les conditions de vie ne sont pas aussi évidents que cela. Un bon exemple est le foie gras, qui bien qu’étant vendu comme un produit de luxe provient de pratiques d’élevage barbares.
Et même si le lien entre bien-être animal et goût était réelle, le plus généralement l’argument prix et la simple apparence (une petite image de campagne bucolique avec une étiquette “élevé en plein air”) suffisent à tromper le monde.
Attention tout de même : le gavage est une perversion industrielle d’un phénomène physiologique…il est parfaitement possible de produire du foie gras sans gavage mécanique ou humain. De même aussi : l’appellation plein air correspond à un mode d’élevage réglementé, ce n’est pas (uniquement) une appellation marketing.
Si les sadiques qui par exemple enferment des poules par millions sur des demi-feuilles A4 ou vont noyer des cochons dans l’eau bouillante étaient recouverts de pustules et mourraient l’un après l’autre dans d’affreuses souffrances, ok il y aurait une forme de justice…
Mais le problème c’est que les comportements cruels envers les autres animaux n’ont pas de conséquence directes sur leurs auteurs. Le portefeuille c’est l’arme qui nous a amené à cette situation. Et ce n’est pas avec cela que ça va changer pour le mieux.
Ces comportements doivent simplement être pénalement condamnés (peine de prison ferme !), sinon cela continuera. Mais cela demanderait une prise de conscience globale et de ce côté là je suis très pessimiste connaissant trop bien la nature humaine…
De manière générale, ce qui est VIVANT est sacré. Un chat, un dauphin, une grand-mère ou une fourmi, c’est pas la même valeur qu’une voiture ou un stylo, définitivement.
autant je souscris totalement au début, autant la fin…(je ne relève pas le côté vivant/animal/végétal, groschat l’a fait avant moi). Le sacré c’est un terme spécifique, tiré du religieux. Il peut refléter ta foi, ou ta conception cosmogonique, mais en parler comme cela c’est prétendre qu’il y a un sacré universel…je ne respecte pas les êtres en fonction d’une croyance religieuse, il s’agit simplement d’un système moral qui m’est propre.
Si les agriculteurs (éleveurs ?) ne maitrisent rien, c’est très inquiétant…
Mais non, je ne gobe pas ces salades, éleveurs et agriculteurs sont les premiers responsables de ce qu’ils font.
Non, c’est faux. Historiquement, ils se sont toujours opposés aux changements désirés par le système industriel et commercial, qui les a poussés à bout économiquement. S’endetter. Mécaniser. Maltraiter. Et maintenant, ils tiennent à survivre, et soutiennent du bout des lèvres des affairistes industriels qui s’opposent au retournement progressif de l’opinion publique, et d’une petite poussée économique. Le veau blanc. Le gavage mécanique. Les pesticides. Les concentrations. Les cadences. Tout cela, ils ont été les premiers à le refuser. Et ce n’est pas pour rien que le nombre d’exploitants a été divisé par plusieurs dizaines depuis les années 60 : ceux qui refusaient le modèle dominant et n’ont pas cédé ont péri, ou font figure de gaulois astérixiens ou de précurseurs là où ils faisaient figure d’hurluberlus dans les années 70…
D’ailleurs c’est un fait que pour les humains comme pour les autres animaux à partir d’une certaine quantité de souffrance, la mort (suicide) est généralement préférée.
Attention quand même. S’il est arrivé que certains animaux, surtout sociaux, se « laissent mourir », cela reste des exceptions, et largement sujettes à caution…
Cela dépend de la définition de “naturel”. La vie des chats d’appartements n’est d’une certaine manière plus “naturelle”. Aimer peut signifier donner la mort, pour abréger les souffrances. Ou ne pas donner la vie pour éviter qu’elle soit une vie de souffrance.
Une piqure qui endort définitivement, c’est beaucoup plus civilisé que de rester à côté d’un chaton agonisant pour rien de longues heures en pleurant… L’amour c’est vouloir du bien à l’autre, ce n’est pas de la compassion avec soi-même.
Amen. Si tout le monde pouvait le comprendre, je m’en porterais mieux. Parce que souvent, c’est moi qui finis par pleurer.
C’est relatif. Comparativement au nombre d’oiseaux, probablement. Comparativement au nombre d’humains, il y a de la marge. Et ce que mangent les chats c’est essentiellement des résidus de l’industrie d’élevage. A priori ça ne rentre pas trop en concurrence avec les humains.
Non, je parle de trop de chats d’un point de vue strictement sanitaire. Bagarres, maladies, etc…Nos modes de vies, sans stérilisation, finissent par imposer aux chats une promiscuité aussi dommageable que les concentrations d’animaux dans les élevages…Toutes les maladies infectieuses félines progressent…c’est pas un hasard. Faible taux de vaccination. Densité de population trop importante.
J’ai appris ça récemment en me renseignant sur le végétarisme: beaucoup de fromages contiennent de la présure issu de “jeunes ruminants”.
Techniquement, jeunes pas ruminants, justement

Les végans sont-ils tous des connards ? Je ne suis pas sûr de comprendre…
En tout cas moi j’aimais bien celui là, qui était loin d’être un con:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mohandas_ ... and_Gandhi
Pour moi les CONNARDS c’est plutôt Descartes et ses consorts qui considèrent les autres animaux comme des machines et oublient bizarrement de se compter parmi ces mêmes animaux.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Animal-machineC’est ce genre de philosophie malhonnête qui est à condamner.
Deux petites considérations historiques ici : si la philosophie de Gandhi tend vers le véganisme, il faut noter qu’il ne fut végétalien que de 1911 à 1917…et dit par la suite (à raison pour l’époque, mais peut-être en se basant sur de l’erroné) qu’il est malheureusement impossible de vivre en végétalien.
Descartes et sa conception de l’animal-machine sont extrêmement facilement montrées du doigt, mais l’interprétation qui en est faite par les animalistes modernes est outrageusement insultante et simpliste, même carrément biaisée, envers sa réelle pensée, plus profonde, riche, parfois fausse, mais qui ne déniait pas l’individualité ni la souffrance animale. Il pose en fait les bases du matérialisme biologique. Il ne prétend pas que l’animal est une machine. L’expression n’est pas de lui. Il compare en fait le fonctionnement du corps à celui d’une machine. Et il n’a pas tort.
Pas d’accord pour exterminer les rats, j’aime bien les rats aussi.
Tu es une personne selon mon cœur

L’anthropomorphisme, c’est péché ?
Disons que c’est souvent peu cohérent et presque toujours abusif.
Maintenant, autant je peux comprendre qu’on peut très bien avoir comme attitude de ne pas vouloir nourrir les chats, autant il n’y a pas de raison de vouloir à tout prix empêcher un chat de rentrer dans une maison, dans la mesure où le frigo n’est pas ouvert…
Les deux se comprennent. Rien ne devrait obliger qui que ce soit à accepter un individu dans son lieu de vie.
Au fait, le gars en question... c'etait moi!
Tu as bien fait. Le problème c’est que les connards sont partout.